Kino: Un mouvement, pour la liberté de l'art
KINO : L'HISTORIQUE
L’aventure Kino commence à Montréal en janvier 1999 par un simple pari entre amis : produire un court-métrage original chaque mois avant l’an 2000 et la fin du monde… L’an 2000 passe et point de catastrophe… mais près de 200 films plus tard, le mouvement KINO était né !
Inspiré de kinè, racine grecque signifiant « mouvement », le mot KINO rime aujourd’hui avec production indépendante et libre. Notre mission est de rassembler tous les artistes qui croient que la pertinence d’une œuvre cinématographique ne se chiffre pas seulement au montant de son budget de production. « Faire bien avec rien, faire mieux avec peu et le faire maintenant! », telle est notre devise.
Dans une culture de cinéma abonné entièrement au fonds public, il est certain que cette approche n’allait pas faire l’unanimité… qu’à cela ne tienne ! 8 ans plus tard, Kino tient toujours le flambeau et offre à tous les créateurs un écran libre et sans censure.
UN RÉSEAU MONDIAL
C’est en 2001, à l’invitation du Festival du Nouveau Cinéma, que Kino organise son premier Kabaret (voir description dans la section Activités). Des kinoïtes de Montréal et Québec reprennent la formule l’été suivant lors d’une tournée européenne et l’esprit de Kino s’installe à Hambourg, Cracovie, St-Pétersbourg et Helsinki.
L’enthousiasme est contagieux et des artistes d’un peu partout fondent des cellules Kino. De Charlevoix à Paris, de l’Île de la Réunion à Adélaïde en Australie… partout l’engouement pour la formule Kino se fait sentir ! Il existe aujourd’hui plus de 50 cellules dans 14 pays sur 4 continents. (On attend toujours impatiemment la création de Kino Antartica pour pouvoir parler du globe !)
Mû par l’esprit de partage et l’absence de compétion, le réseau Kino’00 se veut laboratoire d’expérimentation et une rampe de lancement pour tous ceux qui refusent d’emprunter le seul chemin de la production « traditionnelle ».
QUI SONT LES KINOÏTES
Les cellules Kino s’ouvrent sans discrimination à tous ceux qui souhaitent entreprendre une démarche artistique sérieuse. Sont ciblés d’abord et avant tout les artistes issus du cinéma, de la télévision et du multimédia, mais Kino’00 s’offre aussi de rejoindre tous ceux que l’aventure cinématographique appelle, sans égard à l’âge ou l’expérience préalable.
KINO MONTRÉAL : CENTRE NÉVRALGIQUE
SITE INTERNET: http://www.kino00.com
Je vais rejoindre le mouvement, devenir Kinoïte pour pouvoir continuer à faire des films librement, partout, avec peu. Ce qui était intéressant lors de cette soirée résidait évidemment dans le fait de pouvoir rencontrer plein d'artistes, des cadreurs, des directeurs photo, des comédiens, des réalisateurs, des monteurs... Ainsi, chacun d'entre nous pouvait se créer un réseau. J'ai évidemment profité de la soirée pour distribuer mes petites cartes ACTE, et pour en récolter quelques unes de peut être futurs collaborateurs. J'ai d'ailleurs rendez-vous avec une productrice, vendredi soir.
Il est bien plus simple de se créer un réseau ici, à Montréal, qu'à Strasbourg. D'aucun dirait "c'est normal", et moi je dis; "Ben tant mieux".
Quelques photos et vidéos de la soirée:
Oui !!! Un Kino en Islande. Pendant 1 semaine, il faut réaliser des films dans le pays des Geyser. Que demander de plus ? En tout cas, j'aimerai bien participer au prochain.
Petite présentation par l'un des animateurs de la soirée, lui même Kinoïte asservi.
Un extrait d'un petit court-métrage d'animation présenté lors de la soirée.
Michael